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L'AUTOGIRE DE LA CIERVA
Dû à un ingénieur espagnol, M. Juan de La Cierva, cet appareil, d'aspect et de principe entièrement nouveaux, constitua, en 1923, une révélation. C'était un avion, avec fuselage, train d'atterrissage et gouvernails de direction et de profondeur, mais un avion dont on avait remplacé les ailes par un sustentateur de grand diamètre, libre de tourner sur son axe vertical. L'idée géniale mise en application par La Cierva était que l'hélice sustentatrice, appelée rotor, devait être laissée libre, avec ses quatre pales folles sur l'arbre, afin de prendre une position d'équilibre, dirigée suivant la résultante des trois forces s'exerçant sur elle, c'est-à-dire la pesanteur, la sustentation et la force centrifuge. La Cierva se rendit à Paris, puis à Londres, où il rencontra des esprits compréhensifs qui s'intéressèrent à sa découverte et lui apportèrent les concours financiers nécessaires pour poursuivre ses travaux. L'autogire La Cierva marquait un progrès considérable et reléguait au second plan, quels que fussent leurs mérites, . les meilleures réalisations des inventeurs d'hélicoptères. |
Essais de l'autogire de La Cierva
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